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Reconstruction culturelle

Nous sommes en permanence assailli.e.s de bruits et de sons, à tel point que nous n’y prêtons plus attention. Ils sont assourdis par nos pensées ou par les choses que nous faisons. En réponse au vacarme, à la suractivité, à l’invasion numérique, L’écoute du monde offre une grande respiration. L’écoute du monde est un projet conçu à la fois comme une recherche, un parcours de création participative et une performance publique. 

La création prend place dans un espace spécifique – un cimetière. Nous invitons un groupe de participant.e.s – le choeur – à une série d’ateliers et un week-end au vert. Ensemble, nous nous aventurons 
dans une expérience profonde, qui touche aux pouvoirs de l’écoute véritable, la polyphonie vocale
 et la conversation avec un espace sacré. Ce parcours aboutit à 
une performance publique, une expérience collective et transformatrice.
Il s’agit d’une création hors format : une marche silencieuse, un concert immersif, où chacun.e est invité.e 
à écouter plutôt qu’à entendre.

conception Liévine Hubert – compagnie le Geste qui Sauve dramaturgie de l’espace Pauline de La Boulaye choeur 10 à 60 participant.e.s régie & lumière Thibault Condy

première juin 2024 cimetière de Molenbeek Bruxelles

Avec le soutien de • 
Pierre de Lune – Centre Scénique Jeunes Publics de Bruxelles • Fédération Wallonie-Bruxelles – Service général de la création artistique • Wallonie Bruxelles International • Commune de Molenbeek • Charleroi danse – La Raffinerie • Olla Ihola • Recyclart • Maison des Cultures de Molenbeek • Emily Carr University of Art (Vancouver, CA) • The Point Gallery (Salt Spring, CA) • 


Pauline de La Boulaye, été 2023

écrit à la suite d’une résidence d’hiver à La Bellone, maison du spectacle à Bruxelles et d’un séminaire de printemps co produit par le Cifas formation – art vivant dans la ville, ce petit essai est hébergé et soutenu par la Bellone.

préambule

ceci est une invitation à démanteler ce qui sépare l’art de l’environnement pour provoquer d’autres formes de relations avec nos lieux et nos ressources. début de méthode partagée pour une reconstruction culturelle.

à celles et ceux qui liront ce texte, je souhaite qu’il nourrisse notre désir de créer de nouvelles situations artistiques, sociales, environnementales. 

que vous soyez artiste, oiseau, penseur, urbaniste, danseuse, rivière, universitaire, citoyenne, forêt, étanchéiste, architecte, fleur, chômeur, mécène, montagne, permacultrice, scientifique, enseignant, quadrupède, élu, jeune, vieille, non binaire, je me demande comment je vais faire pour vous parler de ma pratique. car cette pratique se situe précisément dans le fait de nous mettre en relation et de créer des situations dans lesquelles nous devenons coresponsables d’une œuvre en commun. 

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je marche ma pensée entre les mondes depuis longtemps. j’aime déplacer les choses pour les ressentir comme pour la première fois : le cirque dans les musées, les musées dans la rue, la rue dans la danse, la danse dans l’architecture, l’architecture dans les corps… 
ce jeu de vases communicants est nécessaire pour déconstruire nos conditions de production culturelle – société du spectacle anesthésiant – et pour inventer des formats autres, renouant avec une certaine catharsis, l’art soutenant la vie.

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Colloque international

Université libre de Bruxelles, Faculté d’Architecture La Cambre Horta, 19 place Flagey, Bruxelles

mercredi 28 – jeudi 29 – vendredi 30 novembre 2018

Entrée libre

L’art urbain entre pratique illégale et commande publique à l’âge du capitalisme culturel

Argument du colloque

Comme toutes les grandes villes européennes, Bruxelles est touchée depuis des années par une vague d’interventions artistiques en marge des institutions traditionnellement à la manœuvre pour la gestion de la culture dans l’espace public. Du Street Art aux arts performatifs, nombre de pratiques créatives ponctuent désormais l’espace et le temps des usagers de la ville. Réalisées à l’origine dans la clandestinité et en toute illégalité, leurs auteurs ont gagné d’abord en reconnaissance auprès des citoyens puis des institutions – monde de l’art, autorités publiques, marché privé.

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paru dans Le Bilan des Auteurs #3, publication de la Scam* Belgique, juin 2016

Voici quatre lieux singuliers à Bruxelles. Quatre lieux qui ont été – un temps – laissés à l’abandon. C’est durant cet épisode de désaffectation, quand plus personne n’est là pour repousser la nature, que l’on se met à les appeler des « friches urbaines ». Il n’y a pas de label, pas de loi qui décrète et reconnaît une friche urbaine. Cela s’installe tout seul dans les représentations collectives du quartier, des passants, dans l’inconscient de la ville. Chacun peut y projeter ses envies, ses angoisses, ses rêves. Cette parenthèse dans la densité urbaine ouvre des perspectives. Jusqu’à ce que la friche soit convertie, re-pro-gram-mée. Mais quand la parenthèse dure, ce qui est courant à Bruxelles, des personnes se mettent à prendre soin de la friche. En l’absence d’affectation, une sorte d’affection lui est portée. C’est ainsi qu’elle devient un territoire alternatif, un lieu où une autre urbanité est possible.

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CARE est un nouveau master en pratiques de l’exposition à Bruxelles
signé académie royale des beaux-arts en synergie avec la centrale for contemporary art

Le mot anglais care vient du latin cura : soin, extraction d’une cavité. Cura hante bien des mots dans beaucoup de langues, et en particulier le mot curator. Depuis le 18ème siècle, la traduction en français est “conservateur“ : celui qui prend soin des collections des musées et organise leur mise en exposition.

Récemment, curator est employé sans nuance pour désigner celui ou celle qui propose une sélection de contenus. Dans le monde virtuel, des data curators choisissent, éditent et partagent des informations. Ils pratiquent une extraction superficielle d’un puits sans fonds : Internet. Tandis que, dans l’effervescence artistique contemporaine, des curators sélectionnent, ex-posent, mettent au-dehors, ce dont ils souhaitent partager leur intérêt, leur conviction, leur quête.

Cura hante le mot curiosité et c’est elle qui guide les nouveaux curators comme elle inspirait les collectionneurs pour leur cabinets de curiosité. Hors du musée, des centres d’art, les nouveaux curators cherchent aussi à fabriquer des espaces autres. Depuis un demi-siècle, on les a vus créer de nouveaux plateaux et autres territoires dans des biennales, des festivals.

Et maintenant ? La production artistique dans les villes occidentales ne cesse d’augmenter et avec elle la nécessité d’ex-poser, faire trace. Il s’agit ici d’inventer votre métier. CARE est un incubateur pour votre projet embryonnaire. Tout l’enjeu sera de contextualiser ; c’est-à-dire créer un format adapté, une communauté et une économie pour les objets de votre curiosité. Soigner leur inscription dans l’espace et dans le temps.

Pauline de La Boulaye, professeure invitée CARE à partir de cette rentrée 2015

Pour plus d’informations :

http://www.centrale-art.be/events/care/

http://www.arba-esa.be/fr/site.php?cid=18&pid=270

English version here : Read More

invitation_BU_1Avec The Mental Masonry Lab – Jérôme Giller – Simona Denicolaï et Ivo Provoost – Julien Celdran – Thomas Laureyssens – Stephan Goldrajch – Zuloark – Robert Milin – Xurxo Durán Sineiro – Sans-Titres – Outings project – Recyclart – Benoît Moritz – Mathieu Berger – Carine Potvin – Nicolas Hemeleers – Laurence Jenard – Les Nouveaux Commanditaires – Olivier Bastin – Tiffany Hernalesteen – Antoine Pickels – IDM – Wim Embrechts – Contrats de quartiers durables – Vincent Degrune – artconnexion – vous

Un projet de Adrien Grimmeau et Pauline de La Boulaye

du 29 avril au 4 juillet 2015

à L’iselp 31, Bd de Waterloo – 1000 Bruxelles

à suivre sur www.beingurban.be 

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