Exercice de synthèse pour essayer de satisfaire celles et ceux qui ont demandé un retour sur le cycle de conférences-conversations Musée au 21ème siècle : disparition ou renaissance ? qui s’est déroulé à l’ISELP, Bruxelles, de janvier à avril 2013
5 conversations publiques avec 5 directeurs de musées européens : Zeev Gourarier (MuCEM – Marseille), Boris Charmatz (Musée de la Danse – Rennes), Marc-Olivier Gonseth (Musée d’Ethnographie – Neuchâtel), Laurent Le Bon (Centre Pompidou – Metz), Chris Dercon (Tate Modern – Londres)
Vous trouverez ici des réponses aux questions d’Isabelle Capitani, étudiante en master II expo-muséographie à l’université d’artois, sous la direction de Serge Chaumier
Isabelle Capitani : Sous quelle forme commune se réinventent les cinq musées présentés lors des conversations « Le Musée au 21ème siècle : disparition ou renaissance »? En quoi se rejoignent les discours des directeurs invités ? En quoi ces musées refondent-ils l’idée même du musée de demain? Comment chaque invité voit-il le musée de demain? Pour quels enjeux ?
Pauline de La Boulaye : A l’origine, ce programme de conversations, je l’ai imaginé comme un brainstorming par rapport à l’absence d’un musée d’art moderne et contemporain à Bruxelles. Absence renforcée par la fermeture des collections d’art moderne aux Musées Royaux des Beaux Arts pour une durée indéterminée. Une fermeture très controversée depuis 2011 (voir le site de Musée sans Musée). Un vide muséal persistant dans la capitale d’une Belgique multiculturelle où siège l’Europe.
Mon projet était d’ouvrir un horizon avec des conversations publiques ouvertes à tous en présence de directeurs de musées européens. Car le phénomène de Bruxelles n’est pas unique, il est symptomatique d’une profonde mutation bien plus générale en Europe.
Les cinq musées programmés ont en commun de faire partie d’une nouvelle génération de Musée. En référence aux plus récents téléphones portables, je propose de les désigner librement en tant que « Musée 4G ». Read More