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Lecture in Halmstad (Sweden) 7th of October 2014

Bodies in Urban Spaces, au Festival Theater op de Markt 2012 – Hasselt (BE) © compagnie Willi Dorner (AT) / photo Jan Castermans (BE)

Bodies in Urban Spaces, au Festival Theater op de Markt 2012 – Hasselt (BE) © compagnie Willi Dorner (AT) / photo Jan Castermans (BE)

The International Street Theatre Festival of Halmstad and Fresh Arts Coalition for Europe (FACE) organise PUBLIC: a European seminar dedicated to the social impacts of arts in public space.

During PUBLIC, I presented a condensed version of my lecture series on HOLLOW PLACES touching on urban design as well as artistic practice in these neglected rooms. Pauline de La Boulaye

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Bodies in Urban Spaces, au Festival Theater op de Markt 2012 – Hasselt (BE) © compagnie Willi Dorner (AT) / photo Jan Castermans (BE)

Bodies in Urban Spaces, au Festival Theater op de Markt 2012 – Hasselt (BE) © compagnie Willi Dorner (AT) / photo Jan Castermans (BE)

Les conférences ont lieu 4 mardis de 14 à 16h

21 janvier, 28 janvier, 4 février, 11 février 2014

Institut supérieur pour l’étude du langage plastique  (ISELP)

Bd de Waterloo, 31 B 1000 Bruxelles

Séance : 8 € / 6 €

Cycle 30 € / 20 €

PS : le souvenir d’Yvon Nouzille, agent souple disparu en 2012 à Paris a émergé au cours des conférences. j’ai fait de mon mieux pour parler de son engagement. une rémanence naturelle.

Il y a le creux des friches, les terrains vagues, les no man’s land que les artistes ont toujours affectionnés et que la ville en expansion absorbe. Où sont ces territoires qui n’appartiennent à personne ? Existent-ils encore ? Artistes, marcheurs, creuseurs nous entraînent dans leur quête.

Il y a les nouveaux lieux creux. Ceux-là sont flambant neufs ou tiennent tout juste debout, abandonnés de l’intérieur suite à la défaillance de vision politique et l’omniprésence du capitalisme. Des lieux sans âme, des lieux promenade. Les mots français nous manquent pour les décrire : junkspace, gentrification… L’art y est appelé pour combler le manque. Dans les centres commerciaux, les aéroports, les coffres-forts, les quartiers chics, aux artistes de réenchanter.

Il y a les lieux qui sont creux parce qu’on les a perdus une fois dans notre vie ou parce qu’on les perdra peut-être pour toujours : musées, écoles, bibliothèques, mémoriaux. Ces piliers vacillants de notre civilisation préoccupent les artistes plus que jamais.

Il y a les lieux entre deux états, en chantier, de plus en plus souvent. Artistes, architectes et urbanistes essayent d’œuvrer ensemble, pour le meilleur et pour le pire.

Bref, il y a dans nos villes, une extension du domaine des lieux creux ; soit beaucoup de travail pour les artistes, les poètes et nous tous.

Comme dans une exposition, nous allons analyser un choix de créations plastiques, littéraires ou vivantes qui, ces derniers temps, révèlent, subissent, perturbent ou prennent soin des lieux creux.

Pauline de La Boulaye

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L’art et la ville tracée

Conférence donnée dans le cadre de l’Université d’été du CIFAS (Centre international de Formation en Arts du Spectacle)

à La Bellone – 46 rue de Flandre  B-1000 Bruxelles – vendredi 6 septembre 2013

Trisha Brown’s Roof Piece, New-York, 1973 © 2005 The New York Times Company

Trisha Brown’s Roof Piece, New-York, 1973 © 2005 The New York Times Company

Résumé de la journée
10.00 – 13.00:  Ville tracé
Débat mené par Antoine Pickels ou Benoit Vreux
Eclaireuse : Pauline de la Boulaye (FR)
Avec Stany Cambot (FR), Vjekoslav Gasparovic (HR), Stefan Kaegi (DE), Emilio Lopez Menchero (BE).
14.00 – 17.00: Ateliers
1. Stany Cambot (FR)  : « Atelier cartographique de campagne. Production de cartes insaisissables. »
2. Vjekoslav Gasparovic (HR): « L’idée de la ville »
3. Stefan Kaegi (DE): “La vie comme théâtre”
17.00 – 18.00: Échanges et perspectives

Le tracé de la ville ? C’est un dessin, un sillage. On le parcourt en suivant une ligne ou une autre. Le tracé propose un chemin. Et en tant qu’« éclaireuse », je dois choisir de le suivre ou pas. Vous me suivez ? Alors on va sortir du chemin et prendre du recul pour discerner où sont les tracés, les lignes de la ville qui conditionnent nos existences.

Je dois d’abord avouer mes angoisses par rapport aux plans, aux cartes : une peur d’être avalée, aplatie, induite en erreur.

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